Avril 2011, Edimbourg

samedi 31 octobre 2009

Madame la poétesse

Durant ce week-end à la campagne, j'ai rencontré une dame.
Ca vient d'une rencontre simple: partager le même dortoir d'une auberge de jeunesse. Je revenais du pub à la recherche de quiétude et de repos. Et puis, elle était là, lisant, dans ce petit espace qu'elle s'était approprié. Elle avait créé sa propre ambiance, avec un bouquet de tiges de lumières rouges. Chaleureux et coquet.
Et puis, un petit rien a suffi, juste quelques mots, pour se donner un bout confiance... Elle a alors commencé à me raconter le spectacle qui avait lieu dans le bled dans lequel on était. En me donnant plein de petits détails, en y mettant plein de vie, d'intonation. Au fur et à mesure, j'avais même la sensation d'avoir vu le spectacle! Elle était là à me raconter sans perdre haleine, moi à écouter et à imaginer sans en perdre une miette.... Je me sentais voyager avec ces mots, voyager avec elle dans ses aventures et dans ses yeux. Je ne sais pas combien de temps ça a duré, mais lorsque mes amies sont revenues, elles étaient bien surprises de me voir encore éveillée.... J'ai appris par la suite que la dame, elle était poétesse. Peut-être alors que ça explique?????


Je trouve ça beau de pouvoir faire voyager les gens avec les mots... juste en leur racontant des petites histoires... les faire rentrer dans une atmosphère et les emmener se promener, un peu. Alors, je ne lui ai pas dit à la dame, mais: merci à vous madame la poétesse, ce fut un délicieux moment....

jeudi 29 octobre 2009

Mais pas encore....

Oui, bientôt, ce sera l'hiver. Bientôt mais pas encore.
Alors, je vais quand même raconter. L'automne en Ecosse. Ces couleurs. Ses couleurs.
Des joyaux. Un bijou. Un petit bonheur....

Je suis allée dans la campagne écossaise le week-end dernier, pour mieux découvrir ce que l'automne peut offrir.
Je ne m'attendais pas à cela, à cet étal de richesses, à cet offrande de merveilles. Moi qui suis allée au Canada en automne, je ne savais pas que tout près, on pouvait aussi voir cela... Des tapis de feuilles dorées, des épis ambré et grenat, et des perles rubis dans les arbres.
Un cocktail de chaudes couleurs. Qui tient tête au ciel gris. Et à la pluie. Et qui vient à l'intérieur, qui s'immisce et qui réchauffe.
C'est une peinture, comme un Renoir. Majestueux.
Oui, je vous le conseille. Vraiment.

 
Et puis, il fait encore doux, ici. Il ne fait pas encore froid. Donc, oui, c'est toujours l'automne et j'aime ça.....


lundi 26 octobre 2009

Alors c'est bientot l'hiver?

Ces derniers jours, j'avais envie de raconter mon arbre... l'arbre que je vois de la salle ou je déjeune, l'arbre que je vois tous les matins sur la dernière cote de mon trajet quotidien.
Cet arbre, dressé, là. Vêtu de ses plus beaux habits, tout en couleurs. Un prince.

Et puis, ce matin, après un week-end automnal à la campagne, je reprends mon chemin quotidien.
Et je découvre que cet arbre, mon arbre, a perdu de ses couleurs. Et quelques feuilles aussi....
Oui, on a changé d'heure, les arbres perdent leur feuilles....
Bientôt, il fera plus froid. Bientôt, la lune sera la reine du ciel. Bientôt, ce sera l'hiver.....

jeudi 22 octobre 2009

au fait...

... un grog, ici, ça s'appelle un "hot toddy"!

Je sais, je suis une source inépuisable d'informations vraiment, vraiment, vraiment utiles.....

mercredi 21 octobre 2009

Studieusement votre?

Bon, alors, il faut que je travaille. Ca arrive des fois....
Ah, non, je me mouche.... 2 minutes....
Donc, oui, je disais, j'ai du travail. Une présentation, bientôt.
Aaaaaaaaatchoum....
Donc, oui, bientôt. Donc, il faut que je fasse mon diaporama. Donc, par où je commence????
sssssffffffffffffffrrrrrrrrrrr (c'est le bruit du mouchage... Bon, je l'admets, ce n'est pas très ressemblant, mais on fait ce qu'on peut!!!!)

Bon, ca n'avance guère tout ça. Alors, je vais me refaire un grog!
Studieusement votre!!!! ;-)

lundi 19 octobre 2009

A l'écossaise...

Oui, je crois bien qu'on appelle ça un petit rhume....
C'est comme si on nous avait mis, dans la tête, une sacrée grosse enclume.
C'est comme si on n'y voyait plus rien. La-dedans, ça s'embrume...

Pour parer à cela, il existe un moyen: le grog.
Le grog, c'est un peu d'alcool (la goutte du "beauf", c'est le top!!!), un demi-citron pressé, un peu de miel (mais du bon). Et sur tout ça, tu verses une bonne eau bien bouillante, et le tour est joué! Les vapeurs viennent déjà te titiller... et finalement, tu te dis qu'il y a du bien à être un peu enrhumée.

Mais, il se trouve que la goutte du beauf, j'en ai plus. Alors, j'ai décidé de me soigner à l'écossaise: pour ce soir, ce sera du whisky!!!!!...

samedi 17 octobre 2009

Je me promenais et...

Et puis, au hasard, je suis tombée sur cette affiche, collée sur une porte de librairie. Ben Taylor, en concert, au Cabaret Voltaire le 17 octobre. Je ne sais pas exactement dire pourquoi mais j'étais attirée par cette affiche. Etait-ce la chaleur qui se dégageait ses yeux? Etait-ce cette zénitude qui se dégageait de son corps? Etait-ce tout simplement cette invitation à une parenthèse que promettait la photo?
Ce soir, j'ai décidé d'aller là-bas, en solitaire, aller au concert d'un artiste que je ne connaissais pas.

Je suis donc descendue dans la salle de concert. Oui, c'est au sous-sol, c'est fréquent ici, à Edimbourg, des salles cachées en-dessous. Comme s'il y avait une autre ville, en dessous. La salle ressemble à une grotte, comme si elle avait été fraîchement creusée pour l'occasion, mais proprement, hein! Tout est en pierres, autour, au-dessus. Un éclairage tamisé, par quelques spots mais pas trop. Ca crée une ambiance intimiste tout ça. On se ferait bien un pique-nique si on n'était pas là pour un concert...
Ce soir, les ondes étaient acoustiques. Guitares sèches et voix. Pur. Un régal harmonieux. Une musique. Des musiques. Qui remplissent. Qui te rentrent dedans sans que tu t'en rendes compte. Qui te font danser sans rien te demander. Ca parle d'amitiés, de soeurs, de souffrances un peu mais surtout de légèretés, d'émotions. Et puis, ça parle beaucoup d'amour.

Et moi, dans tout ça, au milieu, à danser doucement, et à aimer....
Belle découverte, au hasard...

jeudi 15 octobre 2009

On continue avec l'utopie, alors?

Dans un bouquin. Le style que l'on appelle "livre de gare". Ceux faciles à lire.
Dans ce bouquin il y avait ce passage:
"En passant devant mon arche tu m'as souri. Un peu plus tard, cet homme qui vient souvent déjeuné par ici est passé en voiture, il m'a regardé avec son éternel air bougon. Nos regards se sont croisés, je lui ai confié ton sourire, et quand il est reparti, je l'ai vu, il le portait sur ses lèvre. Alors, avec un peu d'espoir, il l'aura transmis à celui ou celle qu'il allait voir. Tu réalises maintenant ce que tu as fait? Tu as inventé une sorte de vaccin contre l'instant de mal-être. Si tout le monde faisait cela, rien qu'une fois par jour, donner juste un sourire, imagines-tu l'incroyable contagion de bonheur qui filerait sur la terre?"
Marc Levy, Sept jours pour une éternité...

Bien sûr que c'est utopiste...Bien sûr...  
Mais si c'est le risque est de répandre la pandémie du sourire, alors, ça vaut le coup...!

mercredi 14 octobre 2009

La présence par l'absence...

La présence. A côté, juste là.
Mystérieuse.... Invisible et discrète, mais tellement là. Sans le savoir, sans la tenir.
Et puis.... elle part, un moment. Un petit moment. Ca crée un vide. Où...?
Et... elle revient. Cette fois, le vide se crée en tourbillon. Un tourbillon de danse. Magie. C'en est même troublant.
Et alors, tu as compris. Que la prochaine fois, tu sauras...

Connaître la présence par l'absence....

mardi 13 octobre 2009

Dans mon monde à moi...

J'y verrais bien plein de mains qui se rejoignent.
J'y verrais bien plein de sourires, accueillants.
J'y verrais bien plein de yeux rêveurs.
C'est le monde que j'essaie de me faire, au fond, dans moi.
C'est celui que je choisis de voir. Pour pouvoir l'aimer, profondément.

Malgré tout, des fois, mes yeux regardent ailleurs.
Et alors, il ont vu un prix Nobel de la Paix. Absurde.
Le prix Nobel? Lebon?...
Non, décidément, mon monde à moi, c'est plus doux.... je vais y rester. En plus, vous y êtes sûrement!

dimanche 11 octobre 2009

Ouf, toujours là...

Les joies de l'informatique, ça ne s'invente pas! Il faut le vivre pour y croire, pour le ressentir....
Hier, mon ordinateur a décidé de faire des siennes. De bugger. De devenir un écran bleu, puis... rien. Le vide. Alors, tu redémarres, tu espères que ce n'est qu'une mauvaise manipulation, une touche peut-être qu'il n'aurait pas fallu appuyer en même temps que l'autre touche, une erreur quoi!
Et puis, tu as beau le redémarrer, toujours la même chose: cet écran bleu, puis le noir.
4 heures ou plus à essayer d'y comprendre quelque chose, à essayer de restaurer le système, à trouver la faille. A ne rien y comprendre! A rendre fou!

Et puis, de nouveau, aujourd'hui ça remarche. Avec peut-être quelques imperfections, mais ça remarche.
Et je suis contente.
Contente parce que je retrouve cet endroit,
parce que je retrouve les mots laissés ici ou là,
parce que je vous retrouve, en quelque sorte....

vendredi 9 octobre 2009

Et pourquoi pas ce soir?

La spontanéité. C'est un mot. Simple. Qui ne paie pas de mine. Et pourtant...
Ce soir, je n'avais pas prévu d'écrire ça. Parce que je n'avais pas prévu la soirée de cette façon-là... Je m'imaginais devant l'ordinateur en train d'essayer photoshop ou alors, au téléphone, parler avec les miens. Et puis, en quittant le travail, une amie est venue me voir, m'a demandé ce que je faisais ce soir. J'ai cru percevoir dans ses yeux une envie de partager, juste d'être avec quelqu'un le temps d'une soirée, de discuter, d'échanger. Je devais en avoir moi aussi envie. Certes, ce n'était pas prévu mais des plans, c'est fait pour être ajustés, non? Alors, je me suis dit: et pourquoi pas ce soir? Oui, et pourquoi pas ce soir....
Résultat: on a préparé un bon petit plat végétarien, on a téléphoné à un ami mutuel, et nous, on a discuté, de choses, et d'autres, et de rien... La vie, quoi! Et comme c'est agréable et mélodieux.... Vous l'entendez la musique, là, juste là?????...

jeudi 8 octobre 2009

L'homme araignée...

Boire du vin, c'est bien joli mais bon, faudrait pas en abuser... Alors après le réconfort, l'effort!
Ce soir, je suis allée à l'escalade. Puisque ça y est, je suis membre! Ca veut dire que je peux assurer sans problème (euh, assurer les autres grimpeurs! parce que assurer tout court, c'est autre chose!) et que personne n'est plus obligé de prendre la responsabilité de ma petite personne, je le fais moi-même!

Alors, il faut voir, à Edimbourg, la salle d'escalade. A l'extérieur, c'est tout simplement... une église! Ca fait une drôle de sensation la première fois que tu entres dans le lieu "sacré".
Et puis, à l'intérieur, c'est un monde parrallèle. Ou du haut, le long des murs, de chaque coin, chaque recoin, des cordes pendent. De partout. Une jungle... Et puis, tout autour, des murs avec des morceaux de toutes les couleurs, des rouges, bleus, jaunes, oranges, des bleus avec des points rouges...
Et puis, ces hommes, ces femmes qui sont accrochés à ces murs.
Un peu félins, lorsqu'ils sautent de prises en prises.
Equilibristes, lorsqu'ils ne tiennent que grâce à une prise ou deux.
Tendus, lorsqu'ils sont bloqués et qu'ils peinent à attraper la prochaine prise. Vu d'en bas, elle n'est pourtant pas si loin.
Elastiques, lorsqu'ils ont trouvé la parade et étirent leur corps pour l'attraper.
Gracieux, lorsqu'en descendant, ils sautillent sur le mur.

J'en reviens. Je ne sais même pas comment j'arrive encore à taper sur ce clavier. J'ai des courbatures... aux mains! Mais, peu importe, c'est décidé, la prochaine fois, je grimperai la bleue aux points rouges...
Mais dites, vous croyez que je peux quand même boire du vin? "Après l'effort, le réconfort", c'est bien ce que dit le proverbe, non???!!!!

mardi 6 octobre 2009

La petite douceur...

Une dure journée... Longue, et bien de trop remplie!!!!
Au moment tant attendu d'éteindre l'ordinateur, éteindre la lumière du bureau, une fatigue se fait sentir. On se sent plus lourd, moins alerte pour prendre le vélo et rentrer chez soi... Mais on est malgré tout tellement heureux et soulagé d'arrêter, d'avoir fini, d'aller enfin "reposer son âme" comme dirait mon sage africain préféré..

Arrivée devant la porte.. on range le vélo, on monte les escaliers... et puis, il faut maintenant préparer l'encas du soir. Je vous jure, on dirait un zombie!
Et puis, là, les yeux se réveillent... Le cerveau suit... Car, là, posée sur le bord de plan de la cuisine, sage, gît une bouteille de vin déjà entamée! Et les yeux ont compris, ont déjà transmis l'info, là-haut!!!! Et d'un coup, le zombie est réveillé. Alors, quelqu'un veut trinquer avec moi?

lundi 5 octobre 2009

L'art de la cuisine

J'aime ça. Le petit plat qui paie pas de mine mais qui est un petit régal en bouche, qui éveille les papilles gustatives. Une explosion de saveurs à l'intérieur. C'est bon....
La cuisine, c'est tout un art. Il faut avoir la bonne intuition du petit ingrédient à rajouter pour faire d'un bon plat un petit régal. Alors, quand tu ne connais pas, tu suis les recettes...
Ce soir, j'ai essayé. Kofkas, ca s'apelle. Bien, avec ça...Alors, il faut couper les légumes en petits bouts. Hop, les fait revenir et puis, les faire mijoter avec de l'eau, des lentilles, un peu de curry et de la purée de tomates. Avec cela, des miettes de pain, quelques pincées de noix de cajou écrasées, et de l'oeuf pour lier le tout... On en fait finalement des boules, que l'on fait cuire au four.
Quand c'est prêt et que l'on sort la fournée, l'odeur envahit toute la maisonnée.Mmmmm....
Mais, c'est con, parce que j'arrive pas à les décoller les petits pâtés. J'aurai pas dû choisir le papier de cuisson, c'était pas le bon...

Bah, comme le dit mon cher Tonio, c'est l'école de la vie....!

dimanche 4 octobre 2009

A la découverte de...

Quand est-ce qu'on a l'impression de connaître un endroit, dites-moi?
Et puis, c'est quoi connaître un endroit?
C'est en allant ailleurs que j'ai compris que ce n'était jamais acquis.
Il faut toujours être en recherche.
En recherche du lieu où tu te sentiras bien.
Ces lieux qui, sans aucun doute, t'apporteront ce que tu aimes. Une ambiance, des gens, des projets, des regards, un bien-être.
Ca fait un an maintenant que je suis ici. Je ne connais que quelques-uns de ces lieux, mais si peu finalement... Ce soir, c'etait la decouverte d'un "club". Une espèce de "boîte de nuit". Mais, une bonne hein! Avec un décor un peu malmené (un rideau avec des poissons qui fait office de cloison, des tables et des chaises sans artifice qui se prennent pour les sofas) et surtout, de la bonne musique, un peu rock/indie.
Ce soir, j'irai me coucher en ayant l'impression de connaître un tout petit peu mieux Edimbourg, et c'est tant mieux! Vivement la prochaine découverte...!

jeudi 1 octobre 2009

L'ouest.

Alors, on a tracé.
On savait pas vraiment vers quoi, on cherchait même, dans ces bouquins-guides qui sont les compagnons fidèles du voyageur. Il faut bien voir ce qu'il y a absolument à ne pas manquer!
Tharros. C'est un peu le bout du monde là-bas. Une pointe, enfoncée dans la mer. Une presqu'île, mais pas tout à fait, c'est pour ça qu'elle est presque d'ailleurs....Y'avait un quelque chose de no-man's land dans le paysage. Un terrain sec, avec quelques bars qui avec un soupçon d'imagination pourraient être assimilés à des saloons, et puis seulement des ruines qui trônaient au fond. Il faut ajouter un air chaud, lourd, pesant, que l'on portait sur le dos. Etrange sensation...
On s'est ensuite arretées sur une plage: Is Aruttas. Un vrai trésor. Du quartz blanc en guise de sable. Une eau des plus claires. Un souffle. L'apaisement. On y a même vu un magnifique coucher de soleil orangé sur l'eau. Magique.
Et l'orage est arrivé.... encore une fois! On a donc continué la route, suivant les méandres sinueux des montagnes, de quoi donner le mal de mer, ou de terre plutôt... de quoi harasser la conductrice... et l'orage nous a à nouveau rattrapées...
Il nous fallait arrêter le cache-cache, alors retour au point de départ pour le dernier jour. C'est à ce moment que le soleil nous a fait l'honneur de se montrer un peu! Le beau, il s'est fait attendre.... Plage, farniente, soleil, douceur. Penser à faire le plein de mon réservoir de soleil, car l'hiver sera long...
Et c'est sur le dernier, tout dernier trajet que la voiture de location nous a lâchées. Pas moyen de la faire redémarrer. Pouf. Alors, nos deux blondes n'étaient pas bien fières... mais, on a vraiment eu de la chance! Ce sont 3 jeunes hommes qui nous ont aidées à parler italien avec l'assistance, qui ont attendu avec nous jusqu'à ce que la dépanneuse n'arrive (2 heures, rien que ça!!!), juste par pure gentillesse. Je crois que sur tout le chemin, on a rencontré des gens toujours prêts à aider. Et la, ca a juste fini de nous convaincre que les sardes sont vraiment des gens adorables..
Après encore un dernier gros orage (quasi la tempête) et une matinée à flâner dans la ville, une dernière petite glace pour la route et zou... direction le grand nord! J'ai pas eu besoin de comprendre le capitaine de vol pour savoir qu'on arrivait à Edimbourg. J'ai vu à travers le hublot l'apparition d'un lit de nuages, dans lequel tu as envie de te lover lorque tu es au-dessus mais qui te semble un peu moins confortable lorsque tu es en-dessous...
Mais je suis mauvaise langue: aujourd'hui, on a un soleil radieux!