Avril 2011, Edimbourg

dimanche 30 octobre 2011

"Have you seen my sister..."

C'est peut-etre parce que l'hiver ne tardera pas a pointer le bout de son nez,
que regarder un film d'animation en jouant avec la buée,
ça me donne le sourire......
Voilà une bien jolie façon de se jouer du froid de l'hiver!

Evelyn Evelyn "Have You Seen My Sister Evelyn" Music Video from Amanda Palmer on Vimeo.

lundi 24 octobre 2011

Ces gens qui ont une grandeur d'âme telle qu'ils nous font aimer la condition humaine....

"C'était un beau jour de juin avec grand soleil, mais sur ces terres sans abri et hautes dans le ciel, le vent soufflait avec une brutalité insupportable. Ses grondements dans les carcasses des maisons étaient ceux d'un fauve dérangé dans son repas. Il me fallut lever le camp. A cinq heures de marche de là, je n'avais toujours pas trouvé d'eau et rien ne pouvait me donner l'espoir d'en trouver. C'était partout la même sécheresse, les mêmes herbes ligneuses. Il me sembla apercevoir dans le lointain une petite silhouette noire, debout. Je la pris pour le tronc d'un arbre solitaire. A tout hasard, je me dirigeai vers elle. C'était un berger. Une trentaine de moutons couchés sur la terre brûlante se reposaient près de lui. Il me fit boire à sa gourde et, un peu plus tard, il me conduisit à sa bergerie, dans une ondulation du plateau. Il tirait son eau - excellente - d'un trou naturel, très profond, au-dessus duquel il avait installé un treuil rudimentaire. Cet homme parlait peu. C'est le fait des solitaires, mais on le sentait sûr de lui et confiant dans cette assurance. C'était insolite dans ce pays dépouillé de tout.
(...)
Depuis trois ans il plantait des arbres dans cette solitude. Il en avait planté cent mille. Sur les cent mille, vingt mille était sortis. Sur ces vingt mille, il comptait encore en perdre la moitié, du fait des rongeurs ou de tout ce qu'il y a d'impossible à prévoir dans les desseins de la Providence. Restaient dix mille chênes qui allaient pousser dans cet endroit où il n'y avait rien auparavant.
(...) 
Quand je réfléchis qu'un homme seul, réduit à ses simples ressources physiques et morales, a suffi pour faire surgir du désert ce pays de Canaan, je trouve que, malgré tout, la condition humaine est admirable. Mais, quand je fais le compte de tout ce qu'il a fallu de constance dans la grandeur d'âme et d'acharnement dans la générosité pour obtenir ce résultat, je suis pris d'un immense respect pour ce vieux paysan sans culture qui a su mener à bien cette oeuvre digne de Dieu."

Jean Giono, "L'homme qui plantait des arbres" 

mercredi 19 octobre 2011

une envie de tour du monde!!!!

3 garçons,
11 pays,
6 mains,
de bien belles idées,
et naissent 3 petites vidéos
qui donnent envie de faire le tour du monde!!!!!
Move (un p'tit bonheur!), Learn and Eat!
(réalisés en 44 jours pour 11 000 km, c'est du sport!!!!)


MOVE from Rick Mereki on Vimeo.


Learn: http://vimeo.com/27244727
Eat: http://vimeo.com/27243869

jeudi 13 octobre 2011

La nuit pour la lumière...

Une petite dernière photo... toute fraîche, toute chaude.
Je ne lui avais toujours pas trouvé de titre. Elle n'avait toujours pas de petite histoire.
Et puis, j'ai lu la citation que Freddy Rapin a utilisé pour une de ses nouvelles images.... (http://www.freddy-rapin.com/index.php?showimage=558. faut aller voir... il le faut.) qu'il a lui-même tiré d'un poème de Mimy Kinet. Une de ces phrases qui touche là où ça palpite....

"Nous vivons tant de nuits que nous apprenons tout de la lumière" Mimy Kinet.


vendredi 7 octobre 2011

une p'tite chanson, pour aller danser?

La mélodie se fredonne toute joliment,
et elle donne sacrément envie de trouver un beau garçon pour aller danser!!!!

"Des coups, des coeurs" par le duo nantais Mansfield TYA

   Mansfield.TYA - Des Coups, Des Coeurs by Vicious_Circle

mardi 4 octobre 2011

Claudine Doury expose en grand....

Ses photos sont depuis quelques jours déjà, en grand format, en plein air, sur la place de l'hôtel de ville de Rennes.
Des images de l'adolescence,
surtout des pays ex-communistes, ses endroits favoris,
avec juste ce qu'il faut de lumière et de sensibilité
pour ressentir la fragilité de l'adolescence.

Et puis, j'ai vu cette dame parler de son travail,
tenant ses papiers dans la main un peu tremblotante,
tout en simplicité,
tout en délicatesse
en humilité face à ces grand panneaux montrant ses oeuvres...
Et ça fait du bien!






























Et son site:
http://www.claudinedoury.com/fr/info.htm