L'est.

Alors, les vacances...
Les vacances.
J'ai noté plein de choses que j'aimerai raconter. Ces belles choses que j'ai vues.
L'arrivée en avion, la nuit, à survoler cette terre remplie de lumières en forme d'étoiles... C'est le monde à l'envers: des étoiles sur terre!!!! Je n'avais jamais vu. Alors, mes yeux qui s'émerveillent pour pas grand chose, melé à l'excitation des vacances, j'ai été éblouie...
Et puis,retrouver cette amie, ma pote, mon poteau, et ben, ça aussi, ça éblouit.
Ca commencait bien...

Et puis, il y a eu ces petites galères de ne pas trouver notre chemin, dès le premier soir. A faire le même chemin, en boucle, à répétitions, encore, le même... On s'y est pas vraiment faites aux panneaux de signalisation! Au final, on trouve ça rigolo: on a les indications une fois, et après, y'en a plus! Vaut mieux être attentifs, sinon... Ben sinon, tu fais demi-tour! C'est pas sorcier.
Et puis, cet orage... On est montées vers le nord-est, là où apparement, on aurait dû trouver montagne et mer, là où l'on aurait pu emprunter des chemins pour découvrir des plages de sable blanc avec une eau turquoise, rien que ça. Mais là, l'orage nous l'a empêché. C'est peut-être un peu dommage, mais on a vu des gorges, on a vu des plages de quartz blanc et noir, avec une eau très claire, on a vu d'autres plages, peut-être un peu moins belles mais.... par rapport à quoi?
Et puis, c'est là-bas que j'ai pour la première fois goûté aux glaces italiennes. Mmmmm, rien que pour ça j'ai envie d'y retourner... C'est comme une crème pas trop lourde mais pas trop légère, c'est comme un fromage pas trop fort mais pas trop doux, c'est comme un goût qui nous remplit, nous fait fermer les yeux juste pour se délecter, c'est une douceur qui nous prend des pieds jusqu'à la tête... Les "gelaterias", il faut y entrer pour savoir...
C'est aussi là-bas où on a commencé à faire nos blondes!!! Ah, le gaz... Oui, le gaz quand tu vas en camping, c'est plutôt essentiel. Nous, on avait le brûleur, mais pas la bouteille (on peut pas dans l'avion!). Un brûleur pratique parce que tu peux le visser sur les bouteilles, et donc, le dévisser à ta guise. Cool... Sauf qu'on n'a jamais pu trouver la bouteille adaptée. Alors, au bout de quelques jours de sandwichs, on s'est résignées à acheter un autre système. Et, là, je n'y croirai pas si on me l'avait dit avant mais on a oublié d'acheter la bouteille de gaz!!!!... No comment... Le lendemain, on est donc retournées. Tout va bien, on sauve les meubles! Et, là, encore une fois, on avait oublié le briquet/allumettes!!! Noooooon... vraiment blondes! Ceci dit, on n'aurait pas été blondes, on n'aurait peut-être jamais vraiment discuté avec nos voisins belges, on n'aurait peut-être jamais partagé l'apéro pour les remercier de nous avoir permis de manger des pâtes... On n'aurait peut-être jamais su à quel point nos voisins belges, ils sont sympas....

Et puis, l'orage est vraiment devenu menaçant, vraiment trop. Alors, on s'est fait la belle, pour voir si du côté ouest, y'a pas plus de soleil, si y'a pas d'autres belges ou autres à rencontrer... Et on n'a pas été déçues....

Mais alors, il est où, ce soleil???

Ironie du sort!!!! On croyait sa présence inéluctable. Et finalement, on a passé nos vacances à essayer de devancer un orage qui n'a pas arrêté de nous poursuivre! A croire que celui-ci nous aimait vraiment beaucoup...
Alors, on a joué à cache-cache avec lui. C'était rigolo aussi... Et franchement, s'il croit vraiment qu'il peut nous avoir comme ca!!! Il a oublié que quand tu vis en Ecosse, tu as appris a ne pas te laisser mener par le bout du nez, tu t'adaptes!
Et puis, il n'a pas tout le temps gagné, et j'en ai même les preuves sur ma peau! Non mais....


En tout cas, soleil ou pas, y'a eu de belles choses là-bas, de la découverte, des petits pépins techniques, des trucs drôles, et des rencontres... Encore plein de choses à raconter!...

J'veux du soleil!

Je me demande, a l'instant, si le groupe qui a écrit cette chanson a un jour vécu en Grande-Bretagne...

Oui, c'est vrai, ici, le soleil ne brille qu'avec parcimonie.
On l'attend, on le guette, on l'épie.
Et alors, à peine un rayon vient se projeter contre nos rétines, à peine un voile de soie tiédi vient se déposer sur notre peau, on lui fait la fête. C'est un moment de complicité, et c'est comme si on le découvrait pour la première fois....
Il devient une valeur précieuse, un cadeau éphémère qu'il faut savoir apprécier. Mais il n'est jamais tres chaud...

Quelques fois, alors, on triche: on va le chercher. C'est plus simple.
Et tiens, si ce soir, je partais en Sardaigne?.. Chiche!
"j'veux du soleil, tatatata"....

Un seconde qui aurait pu etre de trop...

C'est super! Une nouvelle sacoche pour mon appareil photo!
C'est super! Je vais pouvoir me promener avec mon appareil.
Et peut-etre faire de jolies photos. Figer des instants, des regards, l'intensite...
Allez, vite, maintenant, direction le boulot!
On reprend notre ami, le velo. Il est bien cet ami, il nous emmene partout!
Allez, un peu plus vite, je suis un peu en retard!!!
Et... mais... non... a gauche....
Le camion blanc.
Cri. Peur.
Une seule seconde. Peut-etre deux.
Mais le camion blanc a fini par me voir, il s'est arrete a temps.
Pause. Break. Je m'arrete. Je dois...
On a eu peur d'etre casse.
Le monsieur, il sort, il vient me voir. Il est bien sur tout desole.
"Y'a pas de mal", comme on dit. Et le traditionnel, "take care". Mais, sincere.
Et on repart.
Mais sur le retour, on pense a la vie, a la chance que l'on a que d'etre en vie.
C'est bete, on le sait que la vie est fragile, pourtant. Mais on l'oublie, des fois.
On pense aux autres. A ceux pour qui c'est plus difficile, pour qui y'a plus d'obstacles sur le chemin.
Alors, on va essayer de ne plus l'oublier. Et puis, se delecter de ce tresor qui nous a ete offert et que l'on appelle la vie...

La citation du jour....

La sagesse est de voir le nouveau dans l'ordinaire, en s'accommodant du monde tel qu'il est.
Santoka

Je ne sais pas si c'est la sagesse, ou si c'est simplement la paix interieure, mais ca sonne bien...

Les départs

Quand je suis arrivée ici, bien sûr, tout était nouveau. Tout. La ville, ses maisons, ses habitudes, ses habitants.
Tout, et même les gens. Pas une seule âme amie. Pas encore.

Alors, on crée, on tisse, on noue. Les liens, c'est sacré. Les amis, encore plus. Alors, quand on en trouve, ça remplit. Il y a maintenant quelqu'un pour nous accompagner un bout de chemin.
Et puis, le départ. Cet ami, il va bifurquer au prochain carrefour.
Alors, on veut pas y penser. On veut pas penser à comment ce sera sans lui.
Pourtant, on a "l'habitude" des départs! On est soi-même parti. Mais on ne s'y habitue peut-être jamais vraiment...

Et puis, on célèbre le départ. Mais au fait, ça célèbre ça??? Oui, surement.
Juste ne pas trop penser à ces larmes de voir partir, qui coulent. Non, juste penser aux belles choses à venir pour cet ami. Et lui souhaiter, de tout coeur, un bon voyage....

Un année déjà. Et puis, un jour...

Une année déjà que me voila arrivée dans mon grand nord. Une année de découverte.

Une année pour s'habituer, pour en profiter. Une année qui finalement deviendra plusieurs années...

Une année un peu loin de vous, vous, mes aimés.

Et puis, un jour, une envie vous retrouver. De me retrouver aussi, mes sources, ma langue, les mots.

Et puis, un jour, une fée, une magicienne des mots, a commencé son blog. Magique. De la poésie "en mille de mille". Touchée en plein coeur.

Une belle idée.

Alors, dans ce cas... allons-y!