Avril 2011, Edimbourg

dimanche 31 janvier 2010

"Les portes cachées"

Il faut oser les voir et les ouvrir.
Pour découvrir....

C'est le nom du festival où je suis allée ce soir.
"Hidden doors" dit-on in english.
Dans une ancienne église, dans le sous-sol sombre....
Pour l'occasion, revêtu de loupiottes et de petites fleurs de toutes les couleurs!
Là où tu peux écouter de tous les styles,
Là où tu peux aussi voir de tous les styles,
Là où il y le mélange.
Là où le temps s'est arrêté, le temps d'un instant.

Les portes cachées,
Oser.

mercredi 27 janvier 2010

Et puis, il y a lui.

Il y a lui.
Dont les mots me donnent la main.
Dont la voix me transporte.
Lui qui sait raconter la tristesse,
tout autant que l'envie de vivre.
Il a laissé un univers
loin d'être complètement découvert,
tellement il est.



samedi 23 janvier 2010

Alors, c'est quoi le bonheur???

" Elle aurait voulu suspendre le temps, s'emparer de ce moment de bonheur et le mettre en bouteille. Le bonheur, songea-t-elle, est fait de petites choses. On l'attend toujours avec une majuscule, mais il vient à nous sur des jambes frêles et peut nous passer sous le nez sans qu'on le remarque." Les yeux jaunes des crocodiles, Katherine Pancol

Finalement, peut-être qu'il ne vaut mieux pas mettre le bonheur en bouteille mais le laisser, de ses petites jambes frêles, aller ici ou là ...

lundi 18 janvier 2010

Les derniers jours de neige...

Il a fallu en profiter quand même!
Et prendre les chaussures de rando pour aller s'enfoncer dedans et finir tout mouillé des pieds!
Et puis, avoir froid un peu, mais pas trop quand même!
Et sentir le vent, en haut, et se dire que finalement, on n'ira peut-étre pas tout en haut....
Et puis voir cette nature, encore blanche et encore marquée des empreintes des hommes et de d'autres....
Les derniers jours de neige, aller là où elle est encore.


jeudi 14 janvier 2010

Quand je serai grande, je voudrais être...

A force d'aller ici, ou là,
D'être ailleurs, ou bien ici,
On a l'impression de laisser un bout de coeur un peu partout....
Et alors, on se met à espérer que tous ces bouts de coeur laissés ne se mettent à pousser.

Oui, moi, quand je serai grande, j'aimerais être "semeur et éleveur de coeurs".
C'est possible ça? Il faudra bien une vie pour y arriver....

Des ♥.

C'est pas trop tôt!

14 jours après...
et finalement....



mardi 12 janvier 2010

"Pas comme prévu".

Ca arrive de temps en temps.
Ou finalement, ca ne se passe "pas comme prévu".
Alors, il faut laisser venir.

Ce soir, ça m'aura permis d'accueillir cette phrase
"Un guerrier de la lumière danse avec ses compagnons, mais ne délègue à personne la responsabilité de ses pas."
Paulo Coelho, Manuel du Guerrier de la lumière

Oui, aller seul dans la danse, mais danser avec les autres....
Merci Céline....

vendredi 8 janvier 2010

Re-passer par le parc.

Et ce soir, je suis repassée par ce parc.
Plus tout à fait blanc, plutôt grisé par l’obscurité de la nuit.
Et là, plus personne, plus d’âmes qui vivent.
Juste moi et le bruit de mes pas sur la neige déjà tassée par d’autres, avant.
Et puis ce spectacle éblouissant des étoiles brillant dans le ciel, de milles couleurs, pour de vrai.
Je me suis souvenue d’une phrase que j’avais laissée ici: “il faut se souvenir que c'est seulement quand les ténèbres nous entourent qu'on aperçoit les étoiles”.
Et j’ai senti toute la puissance de cette phrase.
Si seulement il faisait moins froid…..

Passer par le parc.

Il y a ce parc, sur mon chemin. C'est pour moi un cinéma en plein air, racontant la vie.

Et ce matin, il était blanc, enneigé.
L’aire de jeux pour enfants, pour une fois, était vide.
Juste quelques personnes par-ci, par-là, qui malgré le froid, venaient profiter.
A part ça, juste du blanc que l’humain n’avait pas encore trop sali.

C’est juste un parc sous la neige qui, s’il n’y avait pas le froid, appellerait à s’arrêter un  moment. Je dis ça mais j’y ai vu quelqu’un s’asseoir sur le banc. Comme quoi, tout est possible!…

jeudi 7 janvier 2010

"Pause".

C'est comme si le temps s'était arrêté.
Pause dans la bobine du film.
Pause pour poser les bagages, au moins un temps.
Pause pour profiter de la chaleur du feu de cheminée.
Pause pour regarder les flammes danser, derrière la vitre noircie par la suie.
Pause pour parler, rire, pleurer un peu, voir les yeux et regarder dedans.
Pause pour manger une raclette, des raclettes, et aimer ca...
Pause pour se délester, d'un bout, au moins.

Et puis, re-partir, a nouveau, mon lourd sac sur le dos, avec "ma maison" sur le dos.
Et puis, re-venir dans la nuit d'Ecosse, mais entouré de blanc, pour quand même être chaleureux.

Et puis, re-pause. Pas de ma faute, c'est la grippe de mon cousin!
Avant de refaire "play"....