Avril 2011, Edimbourg

jeudi 1 octobre 2009

L'ouest.

Alors, on a tracé.
On savait pas vraiment vers quoi, on cherchait même, dans ces bouquins-guides qui sont les compagnons fidèles du voyageur. Il faut bien voir ce qu'il y a absolument à ne pas manquer!
Tharros. C'est un peu le bout du monde là-bas. Une pointe, enfoncée dans la mer. Une presqu'île, mais pas tout à fait, c'est pour ça qu'elle est presque d'ailleurs....Y'avait un quelque chose de no-man's land dans le paysage. Un terrain sec, avec quelques bars qui avec un soupçon d'imagination pourraient être assimilés à des saloons, et puis seulement des ruines qui trônaient au fond. Il faut ajouter un air chaud, lourd, pesant, que l'on portait sur le dos. Etrange sensation...
On s'est ensuite arretées sur une plage: Is Aruttas. Un vrai trésor. Du quartz blanc en guise de sable. Une eau des plus claires. Un souffle. L'apaisement. On y a même vu un magnifique coucher de soleil orangé sur l'eau. Magique.
Et l'orage est arrivé.... encore une fois! On a donc continué la route, suivant les méandres sinueux des montagnes, de quoi donner le mal de mer, ou de terre plutôt... de quoi harasser la conductrice... et l'orage nous a à nouveau rattrapées...
Il nous fallait arrêter le cache-cache, alors retour au point de départ pour le dernier jour. C'est à ce moment que le soleil nous a fait l'honneur de se montrer un peu! Le beau, il s'est fait attendre.... Plage, farniente, soleil, douceur. Penser à faire le plein de mon réservoir de soleil, car l'hiver sera long...
Et c'est sur le dernier, tout dernier trajet que la voiture de location nous a lâchées. Pas moyen de la faire redémarrer. Pouf. Alors, nos deux blondes n'étaient pas bien fières... mais, on a vraiment eu de la chance! Ce sont 3 jeunes hommes qui nous ont aidées à parler italien avec l'assistance, qui ont attendu avec nous jusqu'à ce que la dépanneuse n'arrive (2 heures, rien que ça!!!), juste par pure gentillesse. Je crois que sur tout le chemin, on a rencontré des gens toujours prêts à aider. Et la, ca a juste fini de nous convaincre que les sardes sont vraiment des gens adorables..
Après encore un dernier gros orage (quasi la tempête) et une matinée à flâner dans la ville, une dernière petite glace pour la route et zou... direction le grand nord! J'ai pas eu besoin de comprendre le capitaine de vol pour savoir qu'on arrivait à Edimbourg. J'ai vu à travers le hublot l'apparition d'un lit de nuages, dans lequel tu as envie de te lover lorque tu es au-dessus mais qui te semble un peu moins confortable lorsque tu es en-dessous...
Mais je suis mauvaise langue: aujourd'hui, on a un soleil radieux!

1 commentaire:

  1. ah... ça y est, je la vois la Sardaigne, la sens, la ressens, la goûte... merci Manue !

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